L'ACTU.
Le 24 avril 2024, le maire PS de la ville de Saint-Denis Mathieu Hanotin présente la stratégie de la ville pour les Jeux olympiques. Dans les années 90, avant la Coupe du monde de football de 1998, la construction du Stade de France avait été synonyme de développement pour la ville et le département de la Seine-Saint-Denis. Retour en archives sur une transformation.
LES ARCHIVES.
1993. L’annonce tombe : c'est à Saint-Denis que sera construit le Stade France pour le mondial de foot. Un chantier accompagné d'une profonde transformations pour le quartier de la Plaine, au nord de Paris. Parmi les projets pour cette ancienne zone industrielle de l'après-guerre, le recouvrement de l’autoroute A1 qui la traverse. Patrick Brouaezec, le maire de Seine-Denis, voyait dans ce chantier colossal une formidable opportunité d’emploi. Infrastructures, transports… Avant la date butoir, Saint-Denis devait s’équiper pour accueillir cette nouvelle fréquentation.
En 1998, à quelques mois de la Coupe du Monde, les habitants découvraient enfin le nouveau visage de la Plaine Saint-Denis. Magasins, restaurants, cinéma s’installaient aux abords du stade, mais pas que ! La Plaine attirait aussi de nombreuses entreprises, avec une augmentation de plus de 2% des installations alors que le reste du département affichait une baisse sensible.
En 2001, la Plaine ambitionnait de devenir le nouveau quartier de la Défense. Ses atouts ? Une immense friche industrielle de 650 hectares et son accessibilité. Avec un bémol : l'insécurité du quartier. Pour y remédier, des médiateurs furent mis en place pour éviter les incivilités.
En 2024, la Plaine et tout le 93 se transforment à nouveau, pour accueillir les JO. Nouvelles lignes de métro, piscines, logements… De quoi donner un coup de pouce à tout un département qui reste le plus pauvre de France métropolitaine.